Vos valeurs ne sont pas nos valeurs.
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Nulle part on n’assassine autant qu’à la guerre, nulle part on ne ment autant qu’à la guerre… Dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, les nations occidentales dépensent des milliards en armes, mais ne font pas un millimètre de concessions pour la paix. Quiconque encourage le fait de tuer, que ce soit en paroles – comme tous ceux qui aujourd’hui sont de plus en plus nombreux à se faire les apôtres de la guerre – ou par des actes – en produisant ou en livrant des armes – est impliqué dans le crime qu’est la guerre. Et cela est valable indépendamment de qui a commencé la guerre, de qui est l’agresseur.
Que s’est-il passé ? Un pays en attaque un autre, les habitants se défendent. Des pays non impliqués viennent en aide aux habitants de ce pays. Sur le plan humanitaire et, bien-sûr, militaire. Bien sûr ? Il y a peu, c’était encore inimaginable… Pour de bonnes raisons. Mais ce n’est plus le cas. Car il s’agit désormais de valeurs, de valeurs occidentales ; de liberté et de démocratie. C’est ce que proclament les médias à longueur de journée. Il est donc important de regarder d’un peu plus près ces valeurs pour lesquelles il vaut soi-disant la peine que des milliers de personnes, surtout des hommes jeunes, perdent la vie, que des millions d’autres, surtout des femmes, des enfants et des personnes âgées, soient obligées de fuir leur pays, et que des régions entières soient détruites. Les représentants de ces valeurs se préoccupent-ils vraiment des habitants de l’Ukraine qui subissent toute la souffrance et la misère causées par la guerre ? À qui profitent et ont profité jusqu’à présent ces prétendues valeurs et celles-ci sont-elles respectées en Ukraine ?
Les explications apportées dans cette émission ont été méticuleusement recherchées et citent de nombreux documents occidentaux récents faisant autorité. Notamment un rapport spécial de l’UE et les résultats d’enquêtes sur le système en place en Ukraine, notamment la grande corruption, la kleptocratie d’État, le blanchiment d’argent, le contrôle des médias, l’interdiction des partis dissidents, les pots-de-vin, le trafic d’êtres humains, le crime organisé, etc.
Est-ce que ce sont là les valeurs pour lesquelles, chaque jour de guerre supplémentaire, encore plus d’hommes, de femmes et d’enfants meurent atrocement ? Sans compter que plus la guerre se prolongera, plus elle fera de victimes de la faim dans le tiers-monde…
Si les politiciens occidentaux défendent les valeurs qu’ils invoquent à l’aide d’armes lourdes, de sacrifices humains et du risque croissant d’un enfer nucléaire, qu’ils renoncent également à la démocratie, à la liberté, à la justice et à la valeur de la diplomatie et de l’équilibre des intérêts. Et qu’ils cessent enfin de se dire chrétiens, car selon l’enseignement du Christ, toute guerre est un crime.
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