19/02/2021

Des théologiens ayant quitté l’Eglise font part de leurs expériences : Les théologiens et leur libre arbitre

Le mode de fonctionnement – hier et aujourd’hui. Emission spéciale N° 2 : Les théologiens et leur libre arbitre. Des théologiens ayant quitté l’Eglise font part de leurs expériences.

Que se passe-t-il lorsque des jeunes décident d’étudier la théologie et de fréquenter également un séminaire catholique ou un séminaire protestant ? Ils deviennent ensuite prêtres, pasteurs ou professeurs de religion et restent idéologiquement liés à leur confession tout au long de leur vie professionnelle et au-delà. A moins, bien sûr, qu’ils ne le veuillent plus et qu’ils quittent leur église.

Dans cette émission, un ancien pasteur protestant, un ancien professeur de religion catholique qui pendant ses études a changé son objectif de carrière et est devenu enseignant plutôt que prêtre, ainsi qu’un autre théologien protestant qui a quitté l’Eglise après avoir terminé ses études de théologie font part de leurs expériences.

Ils parlent entre autres de leurs conflits intérieurs lorsqu’ils ont constaté de plus en plus de contradictions entre le Christ et l’Eglise, comme par exemple entre l’enseignement de Jésus de Nazareth “Celui qui prend l’épée périra par l’épée” et celui des Eglises qui ont toujours justifié les guerres et la violence, et qui aujourd’hui édulcorent cette justification en parlant d’un “dernier recours”.

Le libre arbitre fait également partie des thèmes abordés. Peu de gens le savent, même parmi les membres de l’Eglise protestante-luthérienne, mais la doctrine luthérienne nie le libre arbitre. Les gens seraient dirigés soit par “Dieu”, soit par le diable.

Cependant, une société démocratique et une coexistence responsable entre les gens reposent fondamentalement sur le libre arbitre des citoyens dans tout ce qu’ils font. Cela devient difficile, par exemple, pour les théologiens qui, dans leur jeunesse, se sont engagés dans une certaine confession et ses dogmes. Que se passe-t-il lorsque quelqu’un se rend compte qu’il n’est plus d’accord avec tout ou lorsqu’il ne veut plus s’y soumettre à l’avenir ? Dans l’Eglise vaticane, le seul fait de ne pas être d’accord avec un seul de ses dogmes conduit à être maudit, frappé d’anathème, ce qui après la mort est censé entraîner les châtiments de l’enfer éternel. Quelles sont donc les expériences de personnes qui ont un jour pris le chemin de la théologie, mais qui, à un moment donné, ont décidé d’y mettre un terme, au point de quitter l’église ?

Qu’est-ce que d’anciens théologiens de l’Eglise ont à dire aujourd’hui, après avoir quitté leurs Eglises respectives, sur le temps passé dans ces églises institutionnelles et aussi en tant que chercheurs de vérité sincères et personnes de l’Esprit libre ?

(49:00)

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